@Vael : je me demandais juste, par curiosité, la chanson « Il tempo degli dei » que tu cites, est-ce qu’il s’agit encore vraiment de métal ? Je trouve que cette piste se rapproche plutôt de la musique de Two steps from Hell par exemple.
Oui, c’est indubitablement du metal (PS : c’est même du power metal syphonique, sans trop de litige sur le classement). On trouve des morceaux beaucoup plus douteux en terme de style sur des albums de metal, comme par exemple le dernier titre de « Winter » d’Oceans of Slumber (une pièce de 3:20 avec uniquement un piano).
Ok, je note, merci pour ta réponse. 
Sinon, j’ai commencé à explorer les albums des groupes que vous avez recommandé. Du côté de Powerwolf, je constate effectivement que cela tourne un peu en rond, je n’ai pas encore mis la main sur une musique qui m’accroche autant que killers with the cross. En revanche, le groupe Sabaton a pas mal de mélodies qui me plaisent (même si la voix du chanteur me plaît moins que celle du chanteur de Powerwolf). J’en note deux parmi celles que j’ai déjà écoutées : 82nd all the way et the last stand (mention spéciale à la chorégaphie chevelue du début xD).
Pendant ce temps, Nightwish tourne à… je sais pas quoi, mais à mon avis c’est illégal.
Changeons complètement de style avec la lettre ouverte à Élise. Une chanson qui dénonce grave. 
Oh, ça faisait au moins quinze ans que j’avais pas entendu du Anne Sylvestre !
Okay, un peu d’exotisme. On m’a fait découvrir ça ce week-end.
Et donc ce morceau répond à la question que vous ne vous êtes probablement jamais posée : Peut-on jouer du jazz, d’inspiration orientale, avec un oud ?
Et la réponse est oui.
Je suis une tanche en musique, mais est-ce qu’ils n’ont pas simplement superposer deux musiques sur le même rythme ?
Oulà non, pas du tout, tout est écrit en harmonie avec le thème principal. C’est un travail très méticuleux.
C’est simplement que tu n’as pas l’habitude du contrepoint : chaque mélodie est intéressante en elle-même et se fond harmonieusement avec le reste, donc contrairement au genre de musique qu’on entend aujourd’hui, la mélodie de la basse est aussi importante que celle dans les aigus.
Pour une oreille contemporaine, ça peut vite donner l’impression que les deux se racontent des trucs sans s’écouter l’un l’autre, en effet.
Diamond Head, c’est un peu comme du Metallica à l’ancienne, mais en beaucoup moins surfait et surtout coulé par un management pourri1. Mais il reste comme l’une des influences majeures de Metallica et Megadeth.
Le management du groupe a longtemps été assuré par la mère du chanteur, qui n’avait aucune expérience en ce domaine. Résultat : des contrats loupés, un groupe longtemps resté indépendant, et qui n’a jamais réussi à se développer comme il aurait pu.
↩
Une petite musique d’ambiance pour commencer la soirée ? Welcome to the Chu 2 byo world! de l’animé Love, Chunibyo and other delusions (oui, la vidéo est psychédélique, on fait avec ce qu’on a 
).
Diamond Head, c’est un peu comme du Metallica à l’ancienne, mais en beaucoup moins surfait et surtout coulé par un management pourri1. Mais il reste comme l’une des influences majeures de Metallica et Megadeth.
Je ne savais pas que Bergersen était allé chercher de l’inspiration dans ce coin, mais visiblement :
C’est aussi très possible qu’ils aient tous les deux été influencés par :
C’est d’autant plus crédible que, d’après Wikipédia :
Par son imagerie involontairement cinématographique très accessible et surtout contemporaine (utilisation prépondérante des percussions), Holst a influencé nombre de compositeurs de musiques de films, la plupart ayant une formation classique (John Williams étant probablement le plus connu de tous). Des extraits de Mars, celui qui apporte la guerre ont été utilisés dans des bandes-annonces au cinéma, démontrant la puissance et l’efficacité d’une écriture en dehors des schémas classiques de construction musicale. Les mesures liminaires ont également inspiré plusieurs formations rock et metal, parmi lesquelles Andromeda ("Return To Sanity" sur l’album Andromeda - 1969), King Crimson ("The Devil’s Triangle" sur l’album In the Wake of Poseidon - 1970), Rainbow ("Eyes of the World" sur l’album Down to Earth - 1979), Coroner ("The Invincible" issu de la démo Death Cult1 - 1986), Savatage ("Prelude To Madness" sur l’album Hall of The Mountain King - 1987), Laibach ("Nato" sur l’album NATO - 1994), Symphony X ("The Divine Wings of Tragedy" sur l’album homonyme de 1998), Nile ("Ramses Bringer Of War" sur l’album Amongst The Catacombs Of Nephren-Ka - 1998) et Diamond Head qui a adapté la séquence introductive de Mars, celui qui apporte la guerre en amorce du titre "Am I Evil?" (album Lightning to the Nations - 1980), popularisé par Metallica grâce à sa reprise figurant en face B du single "Creeping Death" paru en 1984. Keith Emerson, Greg Lake et Cozy Powell interprètent en 1986 sur leur album éponyme Emerson, Lake and Powell la version définitive et intégrale du premier mouvement.
@Taurre : Il faut aussi écouté l’album dans son entier. Ça ne fait aucun doute que c’est du power métal symphonique, après localement sa peut s’écarter du standard du genre.
Sinon voila du Gérard Manset, un chanteur français qui reste assez "méconnu" du grand public (surtout des moins de 40 ans je pense) mais que je trouve super (j’en avais déjà mis). C’est un type qui met en musique ses poèmes avec un certain talent. Ça ne s’écoute pas vraiment avec la tête. Carrière interminable, il a commencé fin des années 60 (ma période préféré) et il sort encore des albums (mais maintenant sa voix est marqué par l’age, j’aime moins). Difficile de faire des choix dans son énorme discographie. Ses morceaux sont parfaits en cas de coup de blue, enfin… le blues reste (s’aggrave ?) mais on devient presque content. J’en mets des pas trop déprimantes :
Il a aussi écrit des paroles et arrangement pour de nombreux chanteurs français dont Bashung qui est un super interprète :
ou la plus connu Comme Un Lego
Le carnaval de Rio vient de se terminer, mais on peut rester dans l’ambiance en écoutant un "standard" de Gilberto Gil, ici en version Big Band avec Ivete Sangalo au chant:
En parlant de rythmes latins (et de bossa nova), vu que je joue à Breath Of the Wild en ce moment, j’ai sa BO dans la tête en permanence.
Bon, d’abord, d’une façon générale, et sans aucune exagération c’est clairement une des BO de jeu vidéo les plus folles et les plus intelligemment composées qu’il m’ait été donnée d’entendre ces 25 dernières années (mais je vais peut-être bien faire un billet pour en distiller quelques trucs qui ont même fini par influencer ce que j’étudie en jazz en ce moment !).
Bref, revenons à la Bossa Nova. J’ai ceci dans les oreilles, et c’est peut-être le titre le moins original de toute la BO :
Ici, on a un savant mélange de :
Et le thème en lui-même, bien sûr, est un peu un standard pour quiconque a déjà joué à un Zelda ces 25 dernières années…
@nohar j’ai une 403 sur ton lien.
Arf, j’ai lié vers la version privée. https://zestedesavoir.com/billets/2919/laccord-disney-dominante/
@apollos : Je n’irai pas te contredire. Par contre dans cette BO particulière, le morceau qui m’a complètement tué, c’est la mélodie du temple du temps qu’on entend au bout d’une heure ou deux (à la fin du tuto). Jamais je n’aurais cru entendre ce genre de trucs dans une BO de jeu vidéo (c’est plutôt le genre de réharmonisation qu’on va entendre dans le jazz contemporain en fait).
C’est malin je vais me sentir obligé de jouer à Zelda maintenant
Et me mettre au jazz un de ces jours aussi.
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